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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 13:23
Vous souhaitez découvrir, en vous promenant, ce magnifique village de l'Hérault avec son château et les rivières qui l'entourent, un livret couleur est votre disposition sur le site: http://www.cpn2007.org/

Association Goupil Connexion
Club CPN:"Les blaireaux de la garrigue"
1 lou cantou
34190 Brissac
Tel: 04 67 73 79 25
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 08:11
 Pour information.
 
 La première diffusion du film d'Allain Bourgrain Dubourg sur les Faucons crécerellettes au Sénégal aura lieu sur France 5 le mardi 19 janvier à 11 h 15, la deuxième dans la nuit du 29/01 au 30/01 à 1 h 35.
 Cordialement.
 -- CORA 07 - ARDECHE FAUNE 4 Bis rue de la Halle 07110 LARGENTIERE Tél/fax : 04.75.35.55.90 Courriel : corardeche@free.fr Site Internet : www.corafaunesauvage.fr 
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 06:39
La LPO Hérault  vous invite à la sortie commune avec la LPO Aude à la découverte des oiseaux d’eau hivernants sur l’Étang de Jouarres près de Homps (Aude). Homps est à 1h30 de route de Montpellier par l'autoroute
Le rendez-vous est à 14 heures devant le monument aux morts de Homps le dimanche 8 novembre 2009

Pour plus d'informations contactez le responsable de la sortie: Alain-Jean Loiseau au 06 61 87 62 04

Vous n'avez pas de voiture et vous souhaitez aller à Homps, alors pensez au covoiturage en mettant un commentaire sur le blog.
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 19:09

Des exemples à suivre 

Sur le terrain, partout en France, des réalisations voient le jour grâce aux associations et aux acteurs locaux.

 

 Visite en Languedoc-Roussillon

 

LE VIGNOBLE AUX OISEAUX EN LANGUEDOC- ROUSSILLON

Tout autour, un paysage steppique, peu d’arbres, presque plus de haies et la vigne qui court sur 3000 hectares, dont le domaine Cazes, et ses 240 hectares convertis dès 2000à la biodynamie -culture basée notamment sur l’absence de pesticides. En 1996, le Groupe Ornithologique du Roussillon (GOR) avait installé six nichoirs à rollier sur des pylônes EDF situés dans le vignoble. Très vite, les oiseaux les ont colonisés : Rolliers d’Europe, Chouettes chevêches et pics. Dès 2006,le programme se développe et, aujourd’hui, grâce à un financement du conseil général, 14 nichoirs sont en place sur les pylônes. « C’est une réussite, les nichoirs sont occupés à 80 %, explique Lionel Courmont du GOR. Il y a même plus d’oiseaux que de nichoirs car les nichées d’espèces sédentaires succèdent à celles des migrateurs ».Rongeurs, gecko, chauve-souris les occupent aussi régulièrement car le paysage agricole manque de cavités. Un suivi des proies potentielles des rolliers (gros insectes et petits vertébrés) montrent qu’il y a 4,6 fois plus de proies dans le domaine bio que dans les vignobles conventionnels. « Avec l’augmentation d’oiseaux mangeurs de gros insectes, le problème est surtout le logement », explique Lionel. En 2008, le GOR a planté 600m de haies et de grands arbres afin d’attirer le pic, grand pourvoyeur de cavités naturelles.

GOR,tel : 04 68 51 20 01 ; gorsecretariat@wanadoo.fr
Terre Sauvage Octobre 2009

 

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 10:16

Plus de 150 villes prévoient des extinctions de leur éclairage : Marseille, Bordeaux, Lyon, Lille, Rouen, Alès, Nancy, Blois, Besançon etc... 101 animations astronomiques prévues, 63 sorties nature et plus de vingt conférences-débats...


>> Découvrez la carte de France interactive des sorties, animations et villes participantes !

Destiné au grand public, le Jour de la Nuit est une opération de sensibilisation à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé et à la pollution lumineuse. Fort de ses 17 partenaires ancrés partout sur le territoire français, le Jour de la Nuit est une initiative originale et ouverte à tous qui se veut mobilisatrice et festive. Grâce à des activités diverses mises sur pied partout en France, l’évènement permet la découverte ludique de la faune et de la flore et l’observation des étoiles avec des astronomes avertis. Par l’implication de nombreuses villes qui s’engageront à éteindre une partie de l’éclairage public, nous sommes tous invités à renouer le lien avec une nuit préservé et à profiter de ses paysages magiques et fascinants.

Le Jour de la Nuit se déroulera le samedi 24 octobre prochain, jour du changement d’heure et date des Nuits galiléennes*, alors que se déroule actuellement l’année mondiale de l’astronomie. A quelques semaines du Sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague, tous les participants au Jour de la Nuit s’impliqueront donc dans une grande marche vers la préservation de la nuit, de la nature, du climat et de l’environnement.


Pourquoi un Jour de la Nuit ?

Depuis quelques années, la nuit est confrontée à la montée d’une pollution lumineuse issue d’une généralisation de l’éclairage nocturne. En dix ans, le nombre de points lumineux a augmenté de 30 % en France et s’élève à plus de 8,7 millions de points. Or cet éclairage artificiel perturbe la faune nocturne, faisant déserter certaines espèces des régions urbaines, fait disparaître le ciel étoilé, au grand dam d’astronomes en quête de sites d’observation.

Cette pollution lumineuse alourdit également la facture écologique en gaspillant beaucoup trop d’énergie. Pour lutter contre les changements climatiques, et ce à quelques semaines du Sommet de Copenhague, il est nécessaire de revenir vers une utilisation plus raisonnée de l’énergie et donc de l’éclairage artificiel.

Le Jour de la Nuit, c’est donc une façon de découvrir la biodiversité nocturne et de retrouver le plaisir d’observer le ciel étoilé pour attirer l’attention sur ces enjeux. En participant à cette grande action symbolique et participative, les différents acteurs, collectivités locales, associations, gestionnaires d’espaces naturels et citoyens, s’impliquent donc dans une grande marche vers la préservation de la nuit, de la nature, du climat et de l’environnement.

* Pour le 400ème anniversaire de l’observation du ciel par Galilée, les "Nuits galiléennes" coordonnées par l’Association Française d’Astronomie proposent à tous d’observer Jupiter et ses satellites. Les 23 et 24 octobre 2009, le public sera accueilli partout dans les clubs et associations d’astronomie (carte des sites sur www.afanet.fr à partir de septembre)
Allez sur le site: http://www.jourdelanuit.fr/

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 09:08

EOLIENNES ET OISEAUX :

quelles conséquences ?

(article d’Yves THONNERIEUX / NATUR’AILES paru dans le Courrier de la Nature, revue de la SNPN)

Les énergies fossiles – charbon, gaz naturel, pétrole – (qui représentent 80 % de la production d’énergie dans le monde) auront disparu dans 100 ans, sinon plus précocement encore si l’on tient compte des besoins énergétiques accrus de pays émergeants comme la Chine. Polluantes et responsables de perturbations climatiques planétaires, dont on peine encore à mesurer les implications, ces énergies non renouvelables sont appelées à céder

la place à des formes d’énergie plus douces, au potentiel infini, mais qui ne sont pas pour autant dénuées de conséquences sur les milieux naturels. Qu’en est-il des éoliennes, et tout particulièrement de leur impact sur les populations aviennes ?

De par sa superficie et compte tenu de sa situation géographique, la France possède le second potentiel éolien en Europe, avec des régions très ventées comme le couloir rhodanien, le Roussillon ou la façade atlantique. Pourtant, nous produisons presque 100 fois moins d’énergie par ce biais qu’un pays comme l’Allemagne. Dans une directive de 2001, l’Union Européenne incite ses membres à développer leur parc éolien. Pour être en conformité avec ce texte, la production d’électricité de la France en énergie renouvelable devra passer de 15 % aujourd’hui à 21 % dans 5

ans (les 15 % actuels étant principalement d’origine hydroélectrique). Il faut donc s’attendre à ce que ces moulins à vent des temps modernes deviennent un élément incontournable du paysage.

A la traîne par rapport à d’autres états qui ont senti « tourner le vent » avant nous et ont anticipé la crise énergétique annoncée, la France tirera néanmoins son épingle du jeu de l’expérience et des erreurs enregistrées par les pays précurseurs. D’une certaine manière, il est rassurant de penser que la calamiteuse implantation éolienne de Tarifa, dans l’extrême sud de l’Espagne, sur la voie de migration de millions d’oiseaux entre l’Europe et l’Afrique, via le détroit de Gibraltar, ne se produira pas chez nous !

Ceux qui s’intéressent à l’avifaune – c'est-à-dire, pour simplifier, les chasseurs et les ornithologues – ont créé des groupes de travail chargés de canaliser le parc éolien français dans des limites acceptables pour les oiseaux, afin que ces nouvelles installations ne soient pas une cause supplémentaire de leur déclin. L’ONCFS et la LPO travaillent en parallèle (à défaut d’unir leurs efforts) ; et les lignes qui suivent s’inspirent de documents de synthèse réalisés par ces deux structures (voir liste bibliographique annexe).

Cet article ne prend donc en compte que l’impact des éoliennes sur les oiseaux. D’autres causes de perturbation (parfaitement tangibles, comme la « pollution » visuelle que les éoliennes induisent là où elles s’implantent) ne sont pas abordées ici et constituent le cheval de bataille d’associations diverses dont les motivations sont tout aussi légitimes.

Des études d’impact standardisées

Les premières recherches sur les interactions éoliennes / oiseaux remontent à la fin de la décennie 60 et émanent d’outre-Atlantique. Ce sont également les Américains qui ont standardisé un protocole d’étude d’impact, il y a 10 ans environ. Cette méthode, du nom de BACI (« Before / After Control Impact » = contrôle de l’impact avant et après), permet aujourd’hui de collecter et d’analyser des données selon des modalités communes. Ce protocole consiste en un suivi spatio-temporel : des relevés d’avifaune sont opérés sur les futurs sites d’implantation des éoliennes et réitérés après leur mise en service ; tandis qu’un site de référence, voisin du parc éolien et choisi pour sa similitude, sert de point de comparaison.

Les impacts des éoliennes sur les oiseaux relèvent de deux ordres :

l’influence directe de ces installations érigées dans l’espace aérien potentiel de l’avifaune se mesure en terme de collisions. On procède à un relevé des cadavres d’oiseaux (qui doit être systématique et régulier, ce afin d’éviter que

les carnassiers ne viennent en partie masquer l’importance réelle de cette cause de mortalité) ;

les impacts indirects, plus difficilement identifiables, sont également recherchés. Il peut s’agir, selon les cas, et suivant les sites d’implantation, d’une déviation de la trajectoire de vol des oiseaux migrateurs, de perturbations dans la structure d’un peuplement avien ayant mal supporté l’existence d’un chantier, d’un fléchissement du potentiel alimentaire disponible, suite à l’artificialisation ponctuelle du lieu, et par comparaison avec son statut antérieur (ce ne sont que quelques exemples d’effets indirects).

Peu de collisions mais des effets parfois insidieux. Plusieurs décennies d’expérience permettent aujourd’hui d’affirmer que les risques de collisions oiseaux / éoliennes sont minimes quand la visibilité est bonne (c’est à dire en journée, par météo favorable) et en dehors des grands axes migratoires de l’avifaune.

Sur les couloirs de migration importants, le taux de mortalité par éolienne et par an se situe par contre autour de 33 oiseaux. Les rapaces diurnes et les espèces qui se déplacent à la faveur de la nuit sont potentiellement exposés plus que les autres aux collisions accidentelles (statistiquement, les oiseaux de proie représentent souvent la moitié des accidents répertoriés contre les rotors à hélices sur les implantations à risques). Les rapaces et les grands voiliers planeurs (cigognes entre autres) sont assujettis aux courants aériens et aux ascendances thermiques générées par le

relief ; ce qui rend leur temps de réaction et d’anticipation plus grand que celui des oiseaux qui battent des ailes en continu. S’agissant des migrateurs nocturnes, les risques de collision sont quelque peu tempérés par le fait que leur altitude de vol est généralement plus élevée que celle des oiseaux qui migrent de jour : dans l’absolu seulement, car par vent de face ou plafond nuageux très bas, les espèces profitant de l’obscurité pour relier un point à un autre sont exposés au mouvement rotatif des pales sur leur trajectoire de vol.

Mais d’une façon générale, hors cas particuliers, les oiseaux en déplacement, de jour comme de nuit, adoptent des comportements d’évitement à la vision – et / ou à l’audition – d’un parc éolien. Dans la majorité des cas, l’obstacle est contourné par un côté, beaucoup moins fréquemment en survolant les installations ou en passant en

dessous des hélices. L’agencement des éoliennes combinant un nombre important de turbines doit tenir compte de cet aspect comportemental et éviter les structures linéaires qui hissent une barrière difficilement franchissable par les oiseaux en travers des axes de leur migration, comme c’est le cas près de Gibraltar avec une centaine d’éoliennes en service.

Pour les migrateurs diurnes, les distances de réaction varient de 300 à 500 m ; chez les oiseaux volant la nuit, cet intervalle est ramené à 20 m en moyenne. Il est plus ou moins prononcé selon les groupes d’espèces : les anatidés (canards, oies) réagissent à bonne distance ; c’est déjà moins vrai de la part des échassiers limicoles et des grives…

Une autre situation à risque peut naître de l’accoutumance d’une espèce locale à la présence des éoliennes sur son territoire vital. Cela s’observe chez les aigles dont on voit des individus utiliser les mats comme perchoirs, après avoir intégré cet élément artificiel comme faisant partie du décor. A ceux qui doutent de cette réalité, il suffira de rappeler que les buses, postées au bord de nos autoroutes, s’accommodent très bien du flux automobile passant à 130 km /h à 20 mètres de leur piquet (dans ce cas d’espèce, le mouvement est synonyme de sécurité ; mais ces buses autoroutières sont promptes à s’envoler dès qu’un véhicule s’arrête !). Il arrive aussi qu’un facteur attractif temporaire fasse affluer les oiseaux sur un site éolien et les expose à des risques accrus de collision pendant la durée de leur stationnement sur les lieux : ce peut-être un champ fraîchement labouré ou moissonné dans lequel une certaine source de nourriture (comme les rongeurs ou des graines perdues) devient pour un temps disponible.

A noter encore que la présence de structures annexes aux éoliennes proprement dites (câbles de raccordement, tours météo) est souvent une cause de mortalité plus importante que les mats eux-mêmes coiffés de leurs pâles, dont la dangerosité est bien moindre que celle du réseau électrique aérien pris dans sa globalité.

Les perturbations liées à la présence d’un parc éolien semblent peser plus lourd que les collisions elles-mêmes.

Localement, une diminution des densités de populations aviennes et du succès de leur reproduction a été décelée dans un rayon de 500 à 1 000 m autour d’un parc éolien. Aux Pays-Bas, les cygnes, oies et courlis évitent de s’installer à proximité de ces éléments verticaux qui tranchent avec l’horizontalité de leur environnement coutumier. Les vanneaux huppés, à l’inverse, réagissent fort bien.

Une ligne d’éoliennes peut également modifier les habitudes d’une population avienne qui oscille quotidiennement entre un reposoir et une zone d’alimentation.

Yann André, dans un article de la LPO, écrit : « le dérangement de dynamiques locales peut avoir des répercussions sérieuses sur la fréquentation de sites d’hivernage en déstabilisant des fonctionnalités écologiques ».

Comme on peut s’y attendre, un parc éolien disposé le long d’une voie de circulation automobile, dans un milieu déjà fortement artificialisé, aura moins de conséquences, en terme de perte d’habitat pour les oiseaux, qu’une implantation dans un site resté jusqu’ici à l’état naturel.

Enfin, il existe parfois un facteur humain lié aux allées et venues pendant le chantier et même au-delà : par simple curiosité, des visiteurs se rendent sur le site pour voir de plus près ces moulins géants ou profitent des voies d’accès nouvellement ouvertes pour venir se promener là où personne ne s’aventurait avant.

Mise en commun des études

A la lumière des études publiées, il est désormais possible, lors d’un projet éolien, de limiter autant que faire se peut l’impact direct ou indirect des installations sur les populations aviennes. Le choix des emplacements est à cet égard capital : il convient d’éloigner ces machines de tout site potentiellement très attractif pour les oiseaux et particulièrement des zones humides, des couloirs de migration identifiés comme cruciaux, de la proximité des colonies de nidification (cas des falaises à vautours), des aires d’alimentation incontournables pour l’avifaune (estuaires, etc…). « En ce qui concerne les parcs éoliens offshore, il est recommandé de les placer à au moins un kilomètre de colonies importantes dans le cas des mouettes et à au moins 200 m pour les autres oiseaux de mer », peut-on lire dans une brochure de l’ONCFS. Cela nous semble en effet un minimum et les colonies de sternes devraient pouvoir bénéficier de la même marge de sécurité que les mouettes !

Il faut également bien connaître les facteurs climatiques locaux (occurrence de vents rabattants, persistance de nappes de brouillard) et ne pas négliger les aménagements artificiels préexistants, comme la proximité d’une autoroute ou d’une ligne électrique vers lesquelles les oiseaux seront peut-être canalisés, à leurs risques et périls, dans leur manoeuvre d’évitement du parc éolien.

Le choix d’un assolement peu attractif à proximité immédiate des sites est à prendreen considération par la suite.

Dans tous les cas, un suivi ornithologique d’un an avant le début des travaux permet d’évaluer l’impact prévisible d’un projet et de modifier, le cas échéant, son profil. Une étude complémentaire d’une année après la mise en service du parc, fournit des indications sur la mortalité directe et les modifications comportementales de l’avifaune. C’est le fameux protocole BACI déjà évoqué… A la longue, ces études fournissent une base de données précieuse dont les futurs parcs éoliens peuvent s’inspirer afin de limiter leur impact sur les communautés d’oiseaux sauvages.

Y.T.

 

Bibliographie :

« Eoliennes et oiseaux : quelles précautions ? », brochure technique de 12 pages de l’ONCFS, mars 2003

« L’énergie, l’éolien et les oiseaux » in LPO infos n° 31, 2ème semestre 2003

Impact des éoliennes sur les oiseaux (synthèse des connaissances actuelles / conseils et recommandations), brochure de 36 pages de l’ONCFS, juin 2004

« Parc éolien de névian : les oiseaux préservés » : communiqué de presse de la Compagnie du Vent, 4 janvier 2005


Encadré :

Le cadre juridique

La loi du 3 janvier 2003, qui régit le marché du gaz et de l’électricité, ainsi que le service public de l’énergie, a mis en place des dispositions relatives à l’implantation des installations qui produisent de l’électricité grâce à l’énergie mécanique du vent.

On retiendra trois points importants :

le permis de construire est instruit par le Préfet pour les éoliennes d’une hauteur supérieure ou égale à 12 m ;

l’étude d’impact est obligatoire pour les installations qui excèdent 2,5 MW de production ;

une enquête publique est nécessaire au-delà de ce même seuil de 2,5 MW.


Encadré :

Exemple de prise en compte de l’avifaune par un parc éolien

Deux ans après l’installation des éoliennes de Névian (Aude), La Compagnie du Vent dresse un premier bilan du suivi ornithologique mené sur le site par le bureau d’études environnementales indépendant Abies. Les mesures prises pendant et après le chantier ont permis de limiter l’impact des éoliennes sur les oiseaux et de préserver les espèces présentes.

Situé sur une zone riche en avifaune, entre littoral et Corbières, le parc éolien de Névian fait l’objet, depuis son installation en 2003, de mesures particulières de la part de La Compagnie du Vent : interruption systématique lors du chantier pendant la période de reproduction des oiseaux, mesures environnementales de revégétalisation, et suivi ornithologique sur l’avifaune nicheuse.

En 2003 et en 2004, d’avril à juillet, le cabinet d’études environnementales Abies a observé les passereaux et les rapaces nicheurs autour des éoliennes, et a procédé au même suivi sur une zone témoin sans aérogénérateur. Ces informations ont ensuite été comparées avec l’état initial du site rapporté dans l’étude d’impact avant l’installation du parc éolien.

Il apparaît que les éoliennes de Névian ont un impact direct relativement faible. En effet, aucune collision n’a été observée, et la grande majorité des espèces nicheuses est toujours présente sur le site éolien, comme les fauvettes méditerranéennes (pitchou et mélanocéphale), le monticole de roche, le pipit rousseline, l'alouette lulu, le bruant ortolan, le busard cendré, le faucon crécerelle et le circaète Jean-le-Blanc.

Le bureau d’études Abies précise que des impacts indirects peuvent exister, à cause de la fréquentation régulière de ce site facilement accessible en voiture et de la modification temporaire de l’habitat. Toutefois, ces impacts temporaires ne sont pas en mesure de remettre en cause la conservation des espèces d’oiseaux nicheuses

sur le site de Névian.

La Compagnie du Vent est adhérente de l’association France Energie Eolienne. A ce titre, elle s’est engagée à respecter la charte de l’association, et notamment à signaler à des organismes indépendants tout oiseau blessé ou tué trouvé à proximité de ses éoliennes, à ce que ses chantiers de construction soient des «chantiers propres », à prendre des dispositions pour améliorer l’environnement paysager de ses sites éoliens, à démanteler ses éoliennes au terme de leur durée de vie et à remettre en état le site éolien si celui-ci doit être abandonné.

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 10:57

Information sur les problèmes posés par l’installation d’une entreprise d’exhibition de rapaces au cirque de Navacelles, sur le site du belvédère de Blandas et propositions de développement touristique alternatif.

 

Les gorges de la Vis et les plateaux qui les bordent (Causses du Larzac, de Blandas, de Campestre et Luc), ont été, pour une part importante de leur surface, intégrés dans le réseau européen de protection de la biodiversité Natura 2000. Ce classement s’est justifié, soit au titre de la Directive européenne pour la protection des oiseaux de 1979,  soit au titre de la Directive européenne de 1992 visant à protéger les habitats (ensembles végétaux) et les milieux de vie de certaines espèces animales, soit même pour certains secteurs au titre de ces deux Directives.

La mise en application progressive des obligations de bon état de conservation de ces territoires se fait à travers l’élaboration, concertée localement, de documents orientant certaines activités (DOCOB) et par la signature de contrats ou d’engagements volontaires des propriétaires et des usagers de ces espaces. Le rôle, dans la préservation de ces richesses biologiques, des communautés humaines qui depuis des siècles modèlent ces paysages et les utilisent pour leur économie a été reconnu. L’environnement naturel va prendre une place croissante dans la vie des habitants du Causse et en retour devra être valorisé à leur profit.

Les inventaires et études, réunions de réflexion et de concertation indispensables, ont été prolongés par les premiers contrats de mesures agro-environnementales avec les éleveurs désireux de participer à cette nouvelle approche du développement rural.

Dans le cadre de la recherche d’activités susceptibles de participer à l’amélioration des conditions d’existence dans les communes du Causse, le tourisme est avec raison privilégié par les collectivités et les divers responsables. Auberges ou restaurants, gîtes ou chambres d’hôtes, équipements de plein air, réseaux de sentiers de découverte, soutien aux activités sportives, artisanales ou artistiques, valorisation et commercialisation directe des produits du terroir, etc.…,  beaucoup a été fait ou tenté depuis quelques années. Et beaucoup reste encore à faire…..

Le Cirque de Navacelles, par sa valeur paysagère spectaculaire, par son attractivité pour le grand tourisme est bien perçu par tous comme le principal atout local pour optimiser le potentiel touristique des Causses méridionaux.  Mais il est aussi un des « points chauds » de la richesse biologique de la région et il est en limite de deux départements….. Préservé depuis longtemps par le statut de Site Classé, sa gestion est désormais assurée par un Syndicat Mixte associant toutes les collectivités concernées et une démarche de Grand Site National est engagée. Tout pourrait donc semble-t-il aller pour le mieux !

Pourtant un récent projet d’installation d’une entreprise touristique de démonstrations de rapaces captifs en vol, à destination du grand public, et située sur le rebord des gorges, sur le site même de Navacelles, sur le côté gardois, interpelle et inquiète nombre de citoyens, d’usagers, de propriétaires ou d’exploitants agricoles et d’amoureux de ce  lieu exceptionnel.

Les biologistes nous expliquent que des activités de vol de rapaces exotiques, au cœur du site de reproduction des aigles royaux, là où le vautour percnoptère semble préparer son retour, où le circaète jean-le-blanc et les craves à bec rouge s’alimentent quotidiennement, entraineront la disparition de certaines de ces espèces d’oiseaux très fragiles et menacés, la raréfaction d’autres, et au final une perte irréparable pour la nature caussenarde.

Les visiteurs attachés à l’esprit des lieux, les marcheurs et les passionnés de ces paysages sont choqués par la transplantation dans ce site d’une attraction touristique de masse, dont la rentabilité passe par le passage quotidien d’un public payant nombreux, donc la création d’ installations encombrantes et visibles de loin, une augmentation  de la fréquentation des voitures et l’arrivée de cars entiers de spectateurs, peu motivés par le Causse lui-même et le site de Navacelles.

Les autorités en charge du respect de l’intégrité du Réseau Européen Natura 2000 ne manqueront pas de réagir, du moins nous l’espérons, à ce qui apparait comme une atteinte au caractère et à la valeur biologique de ce secteur.

Le Conseil Général du Gard à su, tant en Petite Camargue autour du site du Scamandre, que avec le Syndicat Mixte des Gorges du Gardon, rassembler et concerter populations locales et usagers, pour des aménagements respectueux de la valeur patrimoniale d’un site et valorisant économiquement cette richesse.

 Autour des actions menées depuis plusieurs années par le Centre Permanent d’initiation à l’Environnement des Causses Méridionaux, les habitants du Causse, qu’ils soient héraultais ou gardois, les agriculteurs, les écoliers et enseignants, les associations environnementalistes, les visiteurs et les randonneurs, démontrent qu’un autre projet de développement économique et touristique est possible.

Nous demandons l’abandon de tout projet de volerie ou d’installation de rapaces captifs sur le site de Navacelles ou ses abords et l’étude d’un  réel accueil des visiteurs du Cirque, sur sa rive gardoise, autour de la création, dans des bâtiments totalement intégrés au site, d’un Observatoire de la Nature et des Paysages Caussenards, dont la présentation pourra évoluer au fil des saisons et  renvoyant les visiteurs vers toutes les activités de découverte et d’accueil existantes dans les communes environnantes ainsi que d’une Boutique Paysanne valorisant les productions locales.
Lire le blog: http://larzac.over-blog.org/

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 10:37


 Montrez-le au maximum de gens


"Home",
 le film de Yann Arthus-Bertrand, produit par Luc Besson, sera proposé gratuitement sur
 
 
http://www.youtube.com/homeprojectfr,
 
le 5 juin prochain  
à l’occasion de la "Journée Mondiale de l’Environnement !"
 De plus, le film sera également proposé le même jour au cinéma, à la télévision, en DVD, en Blu-Ray “
Y a pas de droit, y a pas de copyright, montrez-le au maximum de gens“,
a plaidé Yann-Arthus Bertrand.

 

http://www.youtube.com/watch?v=mBE0G9BrtWw
 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 16:27

Paulette Raulet informe  qu'un nouveau moteur de recherche générant des recettes (50 %) pour les associations parrainées, en l’occurrence la LPO France, et incite les membres de la LPO Hérault à ouvrir un compte.

4 associations peuvent être parrainées, mais les recettes générées se divisent par 4.

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 16:17

Le site de référence en environnement,développement durable et changements climatiques.L'actualité de notre planète en environnement, géosciences et développement durable ...
Ce site est intéressant pour ceux qui souhaitent préserver notre planète. N'hésitez pas à aller sur ce site:
http://www.notre-planete.info

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